Éduc’alcool attire l’attention du gouvernement sur les conséquences qu’aurait une lecture trop limitée des recommandations du rapport Robillard sur la privatisation de la vente et de la distribution des vins et des spiritueux au Québec qui relèvent, à l’évidence, d’une analyse incomplète.
La mise en œuvre des recommandations du rapport Robillard contribuera-t-elle à améliorer ou à détériorer le bilan du Québec en matière de prévention? Nous pensons clairement que la privatisation de la vente d’alcool – même partielle – qu’il préconise aurait carrément un effet néfaste à cet égard.
Éduc’alcool s’inquiète de ce qui n’a pas été dit concernant le sort que le rapport propose de réserver à la Société des alcools du Québec (SAQ). Il aborde et détruit dans ce mémoire tous les mythes entendus à ce sujet et invite le gouvernement à en tenir compte dans ses réflexions.
Le sujet comporte certes des considérations commerciales et peut être l’occasion de plaire à un certain électorat si on parle de « baisse des prix », de « réduction de dépenses d’administration » et de « meilleure performance ». Il ne nous appartient pas d’en juger. Toutefois, la vente d’alcool est plus qu’un sujet politique, financier ou commercial; c’est d’abord un sujet de sécurité et de santé publique.
L’alcool n’est pas une marchandise comme les autres dont la commercialisation ne peut obéir qu’aux seules lois de l’argent, du marché, de l’offre et de la demande. Et la SAQ n’est pas une entreprise commerciale comme les autres ou un simple centre de profits.
C’est pourquoi Éduc’alcool croit que la réflexion doit impérativement être transversale au sein du gouvernement, au-delà de l’analyse malheureusement incomplète des commissaires ou de l’appréciation de leurs recommandations avec des œillères comptables.
En matière d’alcool, il est nécessaire que l’État joue un rôle central, d’autant plus que c’est l’État lui-même qui doit assumer les coûts faramineux qui sont liés à l’abus d’alcool et aux dépendances.
Éduc’alcool espère être rassuré, en ce sens que le gouvernement veillera à ce que la question de l’avenir de la SAQ soit abordée avec rigueur, sous tous ses angles. L’amélioration de la performance de la SAQ ne peut pas, et ne doit pas, passer par la privatisation accrue du commerce de l’alcool.
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