Une mesure efficace, un effet réel

Ce mémoire d’Éduc’alcool analyse l’effet réel des antidémarreurs intégrés aux autos pour empêcher les récidivistes de l’alcool au volant de conduire. L’accent a été mis sur les interventions secondaires qui visent les conducteurs les plus à risque, soit ceux dont le permis de conduire a été révoqué pour conduite en état d’ébriété.

Dans l’ensemble, les diverses synthèses révèlent que comparativement à ceux dont le permis de conduire est simplement révoqué, ceux qui ont un antidémarreur affichent entre 40 et 95 % moins de récidivisme.

Le principal résultat est que les antidémarreurs préviennent effectivement la conduite en état d’ébriété tant et aussi longtemps que ces derniers sont installés dans le véhicule. Une fois que l’antidémarreur est retiré des voitures, les conducteurs affichent des taux de récidivisme comparables, sinon plus élevés que ceux des conducteurs auxquels on a simplement révoqué le droit de conduire.

Pour qu’il y ait un effet résiduel toutefois, des efforts doivent être consentis afin de modifier le profil de consommation d’alcool des personnes visées par le programme durant la période où l’antidémarreur est installé dans la voiture, car la conduite en état d’ébriété est une conséquence d’une consommation problématique d’alcool.

Néanmoins, malgré l’absence d’effets résiduels, l’antidémarreur est l’outil de prévention le plus efficace.